Les logiciels.
Le dernier maillon.
Ça y est, vous avez devant vous votre ordinateur flambant neuf dans lequel vous venez juste d'installer la carte son qui répond exactement à vos besoin.
Il reste cependant une dernière étape afin d'accéder enfin au royaume de la MAO, c'est le choix du ou des logiciels qui vont vous permettrent de transformer vos rêves musicaux en réalité.
Dans le monde de l'informatique musicale, des logiciels il y en a des centaines, tous destinés à des taches plus ou moins spécifiques, alors pour ne pas vous noyer voici un aperçu de quelques logiciels classés par catégories.
Si vous souhaitez réaliser des maquettes ou même des projets plus aboutis, un séquenceur audio/MIDI vous est absolument indispensable. Grâce à lui vous allez pouvoir élaborer vos morceau dans lesquels vous pouvez faire cohabiter des pistes audio et des pistes MIDI (par ex: basse, batterie, clavier en MIDI et guitare chant en audio). L'avantage est énorme car vous bénéficiez de la souplesse du MIDI et de son immense diversité sonore (via le sampler ou l'expander), le tout allié au possibilités offerte par l'audio.
Dans le peloton de tête des séquenceurs audio/MIDI on trouve Cubase, Cakewalk (aujourd'hui rebaptisé Sonar), et Logic Audio. Chacun possède ses avantages et ses inconvénients, Cubase par exemple est puissant et trés complet
mais demande beaucoup de ressources en RAM et CPU, et requiert les fameux drivers ASIO pour gérer l'audio, aussi,
assurez vous que votre carte son en est pourvue avant d'acheter Cubase.
Cakewalk reste quand à lui plus simple mais plus convivial et tire trés bien parti de l'environnement Microsoft, n'importe quelle carte pourra donc faire l'affaire.
Il existe aussi des séquenceur uniquement audio comme Samplitude, qui sont un peu l'équivalent logiciel du magnétophone traditionnel tout en offrant en plus la facilité d'édition propre à l'informatique.
Les éditeurs audio.
Ces logiciels servent essentiellement à manipuler des fichiers audio (wav, mp3, aiff etc...) et ne gèrent pas le MIDI. Cependant, leurs puissance d'édition, leurs vaste possibilités et leurs précision les rendent quasi indispensables dans la panoplie du home studiste, d'autant plus que ces éditeurs travaillent souvent en étroite collaboration avec les séquenceurs. L'éditeur audio est l'outil idéal pour le sampling car il offre une précision sans égal pour le bouclage des sons et pour leurs "nettoyage" (réduction des bruits de fond, suppression des clics etc..). Les possibilités des éditeurs audio ne s'arrêtent bien sûr pas là, ils offrent un large panel d'effets en tout genre (chorus, delay, reverb etc...) que vous pouvez appliquer à vos fichiers son, et avec les fonctions couper, copier, coller,
le montage audio devient un jeu d'enfant.
Parmis les ténors du genre citons Soundforge, Wavelab ou encore Cool edit pro.
Les plugs-in.
Il se peut que vous ne soyez pas entièrement satisfait par la qualité des effets proposés par votre séquenceur ou votre éditeur de son, ou que ceux-ci ne disposent simplement pas de l'effet qui vous intéresse.
Pour parer à ce genre d'éventualité, des développeurs comme Wave, TC Native ou Steinberg (Cubase, Wavelab), on mit sur le marché des centaines d'effets (plugs-in) en tout genre se présentant sous forme de petits logiciels qui une fois installés, se retrouvent opérationnels dans la barre d'outils de vos séquenceurs et éditeurs audio préférés.
Il faut savoir que ces petits logiciels se divisent en 2 catégorie, d'un coté les plugs-in au format DirectX (le standard Microsoft), et de l'autre les plugs-in au format VST développé par Steinberg et que l'on retrouve sous Cubase ou Wavelab. Il n'y a pas cependant un format meilleur que l'autre et on trouve des plugs-in de qualité équivalente des 2 cotés.
Les samplers et synthétiseurs virtuels.
Aujourd'hui, la puissance de calcul d'un ordinateur moyen permet de gérer facilement un logiciel de simulation
et de le faire tourner parallelement avec un séquenceur audio/MIDI. On a donc vu apparaître une multitude de logiciels recréant virtuellement les fonctions et/ou les sons de leurs homologues hardwares.
Beaucoup de vieux synthés analogiques (Moog, Prophet 5, Oberheim etc...) retrouvent une nouvelle jeunesse sur les plates-forme informatiques grâce à la recréation en virtuel de leurs circuits électroniques. Les résultats sont tout à fait probants et les développeurs vont jusqu'à recopier exactement le look de ces vieilles machines comme Steinberg et son fameux Rebirth qui vous met au commande de 2 Basslines TB 303 et de 2 boîtes à rythme TR 808 et TR 909.
Vous bénéficiez alors de la richesse du son des synthés analogiques sans leurs inconvénients (MIDI inexistant, tenue d'accord instable, encombrement).
Dans certains synthés virtuels comme VAZ, Generator ou SimSynth vous pouvez carrément créer pas à pas votre son analogique en choisissant la forme d'onde, le type d'oscilliateur, de LFO etc...
Les samplers virtuels quand à eux, possèdent toutes les fonctions des samplers traditionnels avec en plus la simplicité d'utilisation et les avantages liés à la puissance sans cesse croissante de l'informatique.
Ils sont en train de détrôner doucement leurs grands frères hardware car en effet, qui peut se vanter d'avoir dans son échantillonneur 256 Mo de RAM, 80 Go d'espace de stockage et un écran 17 pouces ?
Dans le monde des samplers virtuels on peut citer Giga Sampler (trés performant mais nécessite une configuration musclée), Unity DS-1, ou encore ces 2 petites merveilles que sont Fruity Loops et
Virtual Sampler.
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